Tag Archive: pesticides



Correction de l’information concernant le chiffre 3 ci-dessous.

Nouvel étiquetage,  À lire attentivement et se souvenir que le premier chiffre à gauche 9 veut dire BIO.

 Ne pas confondre les produits OGM : cinq chiffres commençant par 8 et les produits bio : cinq chiffres et commençant par 9. nl

Les étiquettes collées sur les fruits et légumes ne servent pas seulement à les identifier à la caisse, mais peuvent également vous donner des informations sur leur méthode de production.

Les chiffres qu’il faut examiner s’appellent « PLU », et se trouvent sur la même étiquette qui contient le logo du distributeur des fruits.

Si le PLU a cinq chiffres et commence par « 9 », le fruit est bio.

fruit

Si le PLU a cinq chiffres et commence par « 8 », le fruit en question est modifié génétiquement (OGM).

pomme

Si le PLU a quatre chiffres, le fruit en question est produit de la manière habituelle, c’est-à-dire avec pesticides.

banane

CORRECTION

Si le PLU a quatre chiffres et commence par « 3 »,(3401) le produit a été irradié. Ceci semble inexacte.

Après vérification, voici ce qui est écrit dans Jurizone.com

http://www.jurizone.com/signification-des-codes-plu-sur-les-fruits-et-legumes/

Quatre chiffres (commençant par 3 ou 4) : Cela veut dire que le fruit ou le légume a été cultivé de façon conventionnelle (utilisation d’engrais et de produits chimiques).

Désolé pour les inconvénients. L’irradiation s’applique peut-être aux U.S.  ou ailleurs??? À vérifier

http://www.inspection.gc.ca/aliments/etiquetage/l-etiquetage-des-aliments-pour-l-industrie/irradiation/fra/1334594151161/1334596074872

http://www.gazette.gc.ca/rp-pr/p1/2016/2016-06-18/html/reg2-fra.php

 

Aliments irradies - alternativesante.fr   

 Irradié, ( tout produit irradié, végétal ou animal )    : 3401
* pour les irradier on se sert des déchets des centrales nucléaires pour empêcher la décomposition qui fait partie du cycle naturel. Celui-ci est stoppé, c’est un aliment mort ! CECI N’EST PAS UNE INFORMATION MAIS UNE OPINION.

Il n’y a que les étiquettes avec cinq chiffres commençant par 9 qui révèlent des fruits traditionnellement cultivés et ne représentant aucun danger pour notre santé.


http://equiterre.org/

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Les abeilles, témoins du bon état de notre environnement, disparaissent massivement

79 990 lectures / 96 commentaires31 août 2007 ; révision : 30 avril 2013, 16 h 27

abeilles© C. Magdelaine / notre-planete.info

Les abeilles, piliers de la pollinisation et donc de la présence des fleurs, fruits et légumes disparaissent massivement dans de nombreuses régions du monde, laissant perplexes les scientifiques qui ne manquent toutefois pas d’arguments puisés notamment dans la pression insoutenable des activités humaines sur l’environnement.

C’est en France, en 1994 que des apiculteurs ont lancé les premières alertes : durant l’été, de nombreuses abeilles ne revenaient plus dans les ruches, laissant derrière elles la reine et quelques jeunes.. Les abeilles étaient retrouvées mortes sur le sol, en petits groupes ou volaient désorientées devant la ruche avec des comportements alimentaires anormaux.

L’état de la filière apicole française est désastreux : en 2012, par rapport à 2004, le nombre d’apiculteurs a baissé de 40 %, le nombre de ruches de 20 % et la production de 28 %, selon l’Audit économique de la filière apicole française, commandité en 2011 par FranceAgriMer.

Ce phénomène s’est ensuite propagé à d’autres pays européens et notamment aux Etats-Unis où à l’automne 2006, les abeilles ont commencé à disparaître de manière inquiétante avec plus de la moitié des états touchés et des pertes de population comprises entre 30 % et 90 %. Le « syndrome d’effondrement des colonies » (« colony collapse disorder » ou CCD) était né.

Malheureusement, loin de rester localisées, ces mortalités massives ne cessent de s’intensifier dans de nombreux pays : Grande-Bretagne, Belgique, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Grèce, Pologne, Pays-Bas… depuis le début des années 2000. Là aussi, certaines colonies d’abeilles perdent jusqu’à 90% de leurs population…
Par exemple, en Italie, de nombreuses ruches sont restées désespérément vides selon rancesco Panella, président du Syndicat des apiculteurs professionnels italiens, du jamais vu… En Grande-Bretagne, le plus important apiculteur a perdu plus de la moitié de ses ruches, sans qu’une confirmation du phénomène n’ait été donnée pour l’ensemble du pays.
Dans de nombreuses régions du monde, les populations d’abeilles sont en fort déclin, avec des variabilités suivant les années, mais la tendance est lourde et inquiétante depuis quelques années.

Des conséquences lourdes pour la reproduction des plantes à fleurs

Les conséquences sont désastreuses pour la pollinisation[1] qui permet, depuis des millions d’années, d’assurer la reproduction de 70 à 80 % des plantes à fleurs dans le monde. Par ailleurs, plus de 70 % des cultures, dont presque tous les fruitiers, légumes, oléagineux et protéagineux, épices, café et cacao, soit 35 % du tonnage de ce que nous mangeons, dépendent fortement ou totalement d’une pollinisation animale. Cette dépendance existe pour la production de fruits (tomates, courges, arbres fruitiers…) et pour la production de graines (carottes, oignons…)[2].
Les fameux aliments conseillés par tous les nutritionnistes… D’ailleurs, dans certaines régions du monde comme au Sichuan (Chine), la disparition d’insectes pollinisateurs oblige les agriculteurs à polliniser manuellement, tous les insectes pollinisateurs ont été décimés par les pesticides

Extrait du film « Le silence des abeilles » de Doug Shultz (2007) diffusé sur « National Géographic » (2008). Au Sichuan, des centaines d’ouvriers agricoles sont obligés de féconder eux-mêmes les fleurs des poiriers.

Les différentes causes de la disparition des abeilles

Les chercheurs et les apiculteurs avancent de nombreuses hypothèses car aucune cause principale n’a encore été clairement identifiée, ce qui laisse perplexe les spécialistes sur la question. Toutes les pressions sur l’écosystème et la santé des abeilles sont passées en revue : OGM, ondes électromagnétiques, pesticides, pollutions, changement climatique, raréfaction des fleurs, virus, maladies, parasites, champignons…
Depuis l’antiquité l’Homme a domestiqué les abeilles pour en récolter le précieux miel mais depuis quelques années, les sources de dégradation de leur environnement et les atteintes à leur santé sont telles qu’il pourrait s’agir d’une combinaison de facteurs qui surpassent la capacité de résistance des abeilles. Dans un article du journal Le Monde du 29 août, M. Neumann, explique ainsi : « on peut supporter séparément une maladie, une mauvaise alimentation, un empoisonnement aux pesticides, mais quand tous les facteurs se conjuguent, il arrive un moment où la limite de résistance est atteinte« . Or l’abeille est un excellent témoin de la qualité de l’environnement dans lequel elle évolue…

Les pesticides

Au niveau des pesticides, bien que les quantités épandues soient beaucoup plus faibles qu’avant, les principes actifs sont bien plus puissants. Or, depuis près de 50 ans, les pesticides touchent tous les pays et les capacités de production des pays en voie de développement sont en pleine expansion : la contamination est planétaire. Aux Etats-Unis, par exemple, les pesticides sont responsables de la destruction de milliers de colonies d’abeilles chaque année.

L’insecticide Gaucho dont la substance active est l’imidaclopride a été rapidement incriminé. Ce pesticide, utilisé en enrobage de semences (maïs, orge, blé) et dorénavant interdit sur les graines de tournesol depuis 1999 et de maïs depuis 2004.

L’insecticide Régent (dont la substance active est le fipronil) a été suspendu début 2004 en France sur toutes les cultures mais autorisé en 2005 aux Etats-Unis.

L’insecticide Cruiser (substances actives : thiaméthoxam, fludioxonil et métalaxyl-M) a également été interdit en France mi-2012. En effet, une étude de fin mars 2012 de l’INRA a démontré que, même à une dose non létale, les abeilles sont mortellement désorientées par cet insecticide.

Malgré ces interdictions et une diminution du taux de mortalité des abeilles, les récoltes de miel se sont effondrées en France. En Le Réseau Biodiversité pour les Abeilles, nous a indiqué qu’il est important que « l’usage des pesticides, agricoles comme apicoles, soit réglementé et encadré, afin que les utilisateurs respectent les doses, usages et conditions d’emploi préconisées pour la sécurité des hommes et de l’environnement. C’est cette bonne gestion des pratiques, agricoles comme apicoles, couplée à une réflexion intelligente sur l’environnement de l’abeille, qui permettrait la diminution des surmortalités d’abeilles constatées jusqu’ici. »

Les parasites

Des parasites existent comme le champignon unicellulaire Nosema ceranae ou l’acarien Varroa destructor ou « vampire de l’abeille » importé involontairement en France depuis le début des années 1980 : à la manière d’un moustique, celui-ci suce l’hémolymphe des abeilles, l’équivalent du sang. Il faut alors traiter les ruches avec un acaricide qui, mal dosé, entraîne la mort des abeilles… Ce parasite retient pour le moment l’attention des spécialistes qui pensent qu’il pourrait jouer un rôle important dans ce déclin.

Les champs électromagnétiques

Quelques études montrent un lien entre les ondes électromagnétiques et la perturbation des abeilles, les téléphones potables et les multiples antennes relais, les lignes à haute tension pourraient donc participer au déclin des abeilles.

Les OGM

Les OGM jouent également un rôle néfaste parce qu’ils contiennent des insecticides. Bien qu’ils soient dédiés à la lutte contre les papillons, les mites et les coléoptères, ils ont certains effets néfastes sur les abeilles. Cependant, en Europe, il y a encore peu de champs cultivés avec des OGM, par rapport aux Etats-Unis, au Brésil ou à l’Inde, mais cela ne pourrait pas durer…

Le frelon asiatique

Selon les scientifiques et les acteurs du monde apicole, le frelon asiatique cause des dommages importants sur les populations d’abeilles et participe ainsi au phénomène d’effondrement des colonies d’abeilles observé dans les ruches depuis plusieurs années.
En effet, les frelons sont de redoutables prédateurs d’insectes (guêpes, mouches…) et notamment d’abeilles.

Début octobre 2012, le gouvernement français a proposé son classement en espèce exotique envahissante et nuisible à l’apiculture. Ils répondent ainsi en outre aux attentes légitimes des associations d’apiculteurs qui ont formulé cette demande depuis plusieurs années. Le classement d’une espèce comme espèce exotique envahissante et comme danger sanitaire permet l’élaboration et la mise en oeuvre de programmes de lutte obligatoire au niveau national et départemental.

Le changement climatique

Le climat, plus instable et moins prévisible avec les changements climatiques en cours, affecte également les abeilles notamment avec les extrêmes météorologiques de plus en plus fréquents.

L’érosion des espaces naturels

La perte d’espaces naturels dans la plupart des régions du monde est également alarmante. Les prairies naturelles sont de plus en plus rares, cédant leurs places à une agriculture intensive particulièrement pauvre du point de vue de la biodiversité. Ainsi, les ressources alimentaires des abeilles se sont fortement appauvries, or le pollen demeure leur unique source de protéines. Même les particuliers dans leurs jardins favorisent trop souvent la pelouse et les pesticides aux multiples fleurs qui poussent spontanément.

Les autres insectes pollinisateurs sont également en voie de disparition

Enfin, les autres pollinisateurs sont également affectés par ce phénomène : « on a toutes les raisons de penser que quand l’abeille domestique a des soucis, c’est pire pour les espèces sauvages, car la colonie a un effet protecteur« , explique Bernard Vaissière directeur du laboratoire de pollinisation entomophile à l’INRA d’Avignon.

En Europe, un groupe de travail européen sur la prévention des mortalités d’abeilles a été mis en place, coordonné par le centre Agroscope Liebefeld-Posieux à Berne (Suisse) qui estimait fin août 2007 que le phénomène devenait plus fréquent, et qu’il prenait « des proportions plus importantes ».

Même si le mystère reste entier, lorsque les sentinelles du bon état de l’environnement viennent à disparaître, cela ne devrait laisser personne indifférent. En effet, ce syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles ne présage rien de bon pour les autres espèces, y compris l’Homme…

Notes
  1. La pollinisation désigne l’ensemble des mécanismes par lesquels le pollen provenant de l’organe mâle d’une fleur (étamine) est acheminé vers l’organe femelle (pistil) d’une autre fleur. Ce pollen permet la fécondation d’un ovule puis la formation d’un fruit contenant des graines. C’est le mode de reproduction sexuée des végétaux. Et les pollinisateurs – majoritairement des insectes (abeilles, bourdons, papillons, mouches…) – en sont les principaux acteurs.
  2. Certaines cultures ne dépendent pas des insectes, en particulier le blé, le maïs et le riz puisque la pollinisation de ces espèces est assurée par le vent.
Sources
Auteur

avatar Christophe Magdelaine / notre-planete.info – Tous droits réservés

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Le Canada (Harper) est à surveiller.

http://www.naturequebec.org/nouvelles/actualites/des-groupes-denoncent-lautorisation-de-cultures-genetiquement-modifiees-pour-resister-au-24-d/

Des groupes dénoncent l’autorisation de cultures génétiquement modifiées pour résister au 2,4-D

19 novembre 2012

Aujourd’hui, des organisations de la société civile de tout le pays dénoncent l’autorisation des premières cultures génétiquement modifiées (GM) résistantes au 2,4-D au Canada. Vigilance OGM, le Réseau canadien d’action sur les biotechnologies, Nature Québec, Équiterre, l’Association canadienne des médecins pour l’environnement et Prévenons le cancer ont uni leurs voix, craignant que l’autorisation de cultures résistantes au 2,4-D vienne accroitre la présence de pesticides dans l’environnement et dans le système alimentaire.

En dépit de préoccupations relatives à la santé et à l’environnement, Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments viennent d’approuver des cultivars de maïs et de soya GM résistants au 2,4-D mis au point par Dow AgroSciences. Une autre variété de soya tolérant à plusieurs herbicides, dont le 2,4-D, devrait être également approuvée sous peu. Or, une étude récente provenant de données du gouvernement des États-Unis montre que l’apparition de mauvaises herbes résistantes aux herbicides a entraîné une augmentation de l’utilisation d’herbicides de 239 millions de kilogrammes entre 1996 et 2011(1). Cette analyse prévoit également que si les États-Unis approuvent le nouveau maïs GM résistant au 2,4-D, l’utilisation du 2,4-D sera 30 fois supérieure au niveau d’utilisation de 2010.

« Les recherches épidémiologiques des dernières décennies continuent de démontrer que les formulations de 2,4-D augmentent de façon importante les risques de cancer, en particulier le lymphome non hodgkinien», déclare le Dr Meg Sears (Ph.D.) de l’organisme Prevent Cancer Now. La recherche a démontré que le 2,4-D agit comme perturbateur endocrinien, et qu’il peut être lié de façon probante à des cancers, à des troubles neurologiques et reproducteurs. Il peut également affecter le système immunitaire(2). La Norvège et la Suède ont interdit le 2,4-D.

« Le gouvernement fédéral vient d’approuver une culture alimentaire GM qui résiste à un pesticide toxique, malgré le fait que les cultures résistantes au glyphosate ont entraîné une augmentation massive de l’utilisation des pesticides et créé de mauvaises herbes ultras résistantes. Avec les cultures 2,4-D, on risque de se retrouver avec le même problème », prédit Dr. Warren Bell, de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement.

Les cultures résistantes aux herbicides sont conçues pour tolérer la pulvérisation de certains herbicides chimiques. Les cultures GM résistantes au 2,4-D ont été mises au point pour remplacer les cultures GM résistantes au glyphosate, en raison du développement d’une résistance au glyphosate chez plusieurs espèces de mauvaises herbes(3). Plus tôt cette année, la revue Weed Science faisait état de la découverte d’une espèce d’amarante (Amaranthus rudis L.) résistante au 2,4-D aux États-Unis.

« Les cultures résistantes au 2,4-D sont un échec de l’industrie des biotechnologies. Les cultures GM résistantes aux herbicides sont un fiasco parce que les mauvaises herbes développent une résistance », dénonce Lucy Sharratt, du Réseau canadien d’action sur les biotechnologies. « Au mieux, les cultures 2,4-D sont une solution temporaire pour les agriculteurs qui se retrouvent pris dans une spirale chimique qui ne peut que s’aggraver. ».

Plus près de nous, « Selon le Portrait de la qualité des eaux de surface 1999-2008 du ministère de l’Environnement du Québec, la présence de glyphosate dans les cours d’eau est en augmentation dans les bassins versants à forte concentration de cultures de maïs et soya génétiquement modifiés », déclare Christine Gingras, agronome de Nature Québec et présidente de Vigilance OGM. « L’arrivée de variétés résistantes au 2,4-D risque de causer le même phénomène, en plus d’accroître la présence d’un cocktail de produits dans nos cours d’eau, dont les effets combinés et synergiques sont très peu connus à l’heure actuelle », rajoute Christine Gingras.

« Le Québec, l’Ontario et la Nouvelle-Écosse ont banni la vente et l’usage du 2,4-D à des fins esthétiques, en raison des risques que ce produit présente pour la santé, particulièrement celle des enfants, et pour l’environnement », affirme Nadine Bachand d’Équiterre. « Le fédéral doit limiter l’exposition des citoyens aux pesticides qui sont soupçonnés être à l’origine de troubles du système reproducteur ou de cancers, plutôt que d’en permettre un usage accru », renchérit-elle.

Notes :
1) Charles M. Benbrook, “Impacts of genetically engineered crops on pesticide use in the U.S. – the first sixteen years” Environmental Sciences Europe, Vol. 24:24, 28 September 2012. [En ligne]. http://www.enveurope.com/content/pdf/2190-4715-24-24.pdf.
2) Sears, M., C.R. Walker, R.H. Van der Jagt and P. Claman. 2006. “Pesticide Assessment: Protecting Public Health on the Home Turf.” Paediatrics & Child Health 11 (4): 229-234. [En ligne]. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2528613/
3) Le glyphosate est l’ingrédient actif présent dans l’herbicide Roundup de Monsanto. Cet herbicide est associé aux variétés résistantes modifiées génétiquement « Roundup Ready » de maïs, de soya et de canola, largement cultivés au Canada et aux États-Unis. Deux mauvaises herbes résistantes (la grande herbe à poux et la vergerette du Canada) ont été trouvées en Ontario et une (kochia) en Alberta.

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